FONCTION PUBLIQUE : TOUS MOBILISES LE MARDI 10 OCTOBRE


Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la Fonction publique : gel de la valeur du point d’indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120.000 suppressions d’emplois...

Contrairement à ce qui a pu être indiqué durant la campagne présidentielle, toutes ces mesures vont impacter le pouvoir d’achat des 5,4 millions d’agents publics et fragilisent les services rendus aux usagers.

La hausse de la CSG se traduira au mieux par une simple compensation dans la Fonction publique donc sans gain de pouvoir d’achat pour les agents.

C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que de nombreuses organisations syndicales dont la CFDT appellent tous les agents de la Fonction publique à la grève le mardi 10 octobre prochain, date choisie par le ministre pour la tenue d’un rendez-vous salarial.

A l’instar de 8 autres syndicats (CFE/CGC, CFTC, CGT, FA, FO, FSU, UNSA, Solidaires) réunis en inter syndicale, la CFDT exige une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l’engagement professionnel des agents par une augmentation du pouvoir d’achat et la revalorisation des carrières, au non rétablissement de la journée de carence et à des moyens nécessaires pour permettre aux agents d’exercer leurs missions de services publics.


LE 10 OCTOBRE : FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX


Participez à la manifestation intersyndicale à Paris pour l’emploi et les salaires dans la Fonction publique 

Départ à 14 heures depuis la place de la République


Un préavis de grève ayant été déposé par ces différentes organisations syndicales, il est possible aux agents de participer à cette mobilisation nationale. Conformément à la réglementation et à la jurisprudence constante du Conseil d’État, les agents en grève se verront appliquer une retenue sur salaire proportionnée à la durée de leur absence

« RYTHMES SCOLAIRES : FAIRE ET DÉFAIRE, EN FINIR AVEC L’INSTABILITÉ »*


Le décret n° 2017-1108 du 27 Juin 2017 relatif aux dérogations à l’organisation de la semaine scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires publiques permet d’envisager le retour à la semaine de 4 jours dés la rentrée prochaine.

En 10 ans, les rythmes scolaires ont été modifiés 3 fois : passage à 4 jours en 2008, retour à 4,5 jours en 2013/2014 puis retour à 4 jours dans certaines communes à la rentrée 2017.

Ce projet de décret a pourtant été successivement rejeté par le Conseil Supérieur de l’Education et le Comité Technique Ministériel de l’Education Nationale les 8 et 21 Juin derniers. Une fois de plus, on ne laisse aucune chance à une réforme de réussir en agissant dans la précipitation et en faisant peu de cas du travail effectué par la communauté éducative.

Pour la CFDT, permettre le retour à 4 journées de classe dès la rentrée 2017 est une remise en cause brutale des conditions d’accueil des enfants, des projets pédagogiques qui ont vu le jour, des conditions de travail des agents qui interviennent sur les temps périscolaires, de l’organisation du travail des familles....

Fort heureusement, la Ville de Brétigny a pour sa part décidé de reporter l’examen de cette question pour la rentrée scolaire de Septembre 2018. Il s’agit de prendre le temps de lancer une nouvelle consultation en s’attachant à associer toutes les parties prenantes.

Une fois de plus la question des rythmes scolaires est abordée par le seul prisme de l’Education Nationale. Le raisonnement ne porte que sur le temps scolaire, les autres temps des enfants étant laissés dans l’ombre et avec eux les adultes qui les encadrent, les éveillent, les accompagnent...

Vos représentants de la CFDT de Brétigny porteront naturellement une attention particulière à cette question et ne manqueront pas de revenir vers vous à ce sujet dans les prochaines semaines.

* Conclusions du groupe de travail sur la réforme des rythmes scolaires par le Sénat de Juin 2017


Pour nous contacter : cfdt@mairie-bretigny91.fr

Retour sur la réunion d'information syndicale des ATSEM du 6 février 2017

Vos représentants CFDT ont tenu le lundi 6 Février dernier une réunion d'information à l'intention des Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles de la Collectivité (ATSEM).

Il s'agissait de présenter les résultats de l'enquête menée auprès de ces personnels par la CFDT Interco 91 dans plusieurs Villes du Département et à laquelle 24 agents de Brétigny ont participé (soit près de 69% de ce cadre d'emploi au sein de la commune).

Ce travail auquel vos représentants syndicaux de Brétigny se sont largement associés a été réalisé au moment où le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT) se réunissait pour examiner la refonte de ce cadre d'emploi.

Il met tout d'abord en lumière l'évolution des missions dévolues aux ATSEM suite à la réforme des rythmes éducatifs. Les 2/3 des agents sondés sur le Département occupent aujourd'hui des fonctions d'animation lors des Nouveaux Temps d'Activités Périscolaires (TAP) qui ne figurent pas au niveau de leur statut actuel (Décret n°92-850 du 28 Août 1992).

Cette évolution a conduit la CFDT a proposé au CSFPT d'ajouter à la notion d'assistance à l'enseignant celle désormais effectuée auprès des personnels d'animation. La CFDT demande à ce titre que soient renforcés la place et le rôle de ces personnels au sein de la communauté éducative à laquelle ils font partie intégrante. Le ménage doit, par voie de conséquence, être réduit à une portion congrue (à l'entretien de la classe et du matériel pédagogique servant directement aux enfants) au profit de leur action éducative.

Fort de cette enquête, la CFDT s'est révélée être la seule organisation syndicale à solliciter auprès du CSFPT l'organisation d'un concours sur titre pour les titulaires du CAP Petite Enfance afin de faciliter leur intégration à ce cadre d'emploi.

La CFDT revendique également de conserver la dénomination actuelle d'ATSEM qui rappelle que ces personnels sont avant tout des agents territoriaux ce qui nécessite d'exclure tout lien de subordination avec les Directions des écoles comme le prévoit le statut de 1992. Il ne peut s'agir aujourd'hui que d'un lien fonctionnel avec ces derniers.

Il est également souligné la nécessité de mieux reconnaitre ce métier et de valoriser les compétences ce qui peut passer notamment par un accès au cadre d'emploi des agents de maîtrise pour les agents exerçant des sujétions particulières comme l'encadrement d'une équipe.

A l'issue de cette présentation, des échanges s'en sont suivis avec les participants. Des pistes d'améliorations ont été évoquées comme le fait de bénéficier de temps de concertation plus réguliers, d'une meilleure information sur les ouvertures de postes, de moments pour accéder à leur session intranet, d'avoir accès au catalogue de formation du CNFPT, de disposer de matériel et de produits d'entretien en quantités suffisantes, d'un meilleur accompagnement pour les agents exerçant des fonctions de tutorat ou encore d'un cadre plus précis vis à vis de leurs interventions aux côtés des enseignants.

Les agents présents à cette rencontre ont exprimé leur satisfaction quant à ce travail de restitution et leur attachement et l'intérêt qu'ils portent à leur métier.

Les résultats in extenso de l'enquête de l'Interco 91 menée auprès des ATSEM peuvent être consultés sur le blog de la section CFDT de Brétigny à la rubrique "Nos actions"

Retour assemblée générale des personnels de l’animation du 15/11/16


A l’appel des sections locales CGT et CFDT, 45 agents de la Ville de Brétigny se sont réunis le 15 Novembre dernier pour aborder la question des conditions de travail dans l’animation.

Cette rencontre a tout d’abord donné lieu à un rappel du statut des Adjoints Territoriaux d’Animation (décret du 22 décembre 2006) et des Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles (décret du 28 août 1992) qui représentent l’essentiel du contingent des personnels occupant des fonctions d’animation au sein de la commune.

Le 1er cadre d’emploi permet une intégration directe sans concours dans le grade d’adjoint d’animation de 2ème classe.

Le 2nd nécessite d’être lauréat d’un concours pour lequel la CFDT s’emploie, sur un plan national, à en faciliter l’obtention. Il est notamment proposé pour les titulaires du CAP Petite Enfance de pouvoir se présenter à un examen professionnel sur titre. Cette réflexion est portée auprès du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale qui planche actuellement sur la refonte de ce cadre d’emploi. Il s’agit en particulier de régulariser la situation des ATSEM qui interviennent depuis la réforme des rythmes scolaires sur des temps d’animation.

A cet égard, il a été rappelé que le décret du 1er août 2016 autorise désormais les communes disposant d’un Projet Éducatif Territorial à pérenniser les taux d’encadrement (jusqu’ici expérimentaux) fixés à 1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans (contre 10 précédemment) et à 1 animateur pour 18 enfants de plus de 6 ans (contre 14 auparavant). Eu égard à la mobilisation du 13 octobre, la Ville de Brétigny a décidé, pour l’heure, de faire machine arrière.

Il a été enfin évoqué la prolongation du dispositif d’accès à l’emploi titulaire et à l‘amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels prévue par la loi du 20 avril 2016 qui permet de résorber l’emploi précaire dans la fonction publique (agents sous certaines conditions recrutés avant le 1er Avril 2011).

La 2nde partie de cette rencontre s’est attachée, comme nous nous étions engagés à le faire, à écouter les collègues présents afin d’examiner ensemble les problématiques locales auxquelles ils sont actuellement confrontés.

La reconnaissance de leur métier est l’une des principales revendications.

Cela passe notamment par l’intégration d’agents qui exercent cette profession depuis plusieurs années et sont maintenus artificiellement sur des emplois précaires (refus d’intégration, morcellement des contrats, réduction des effectifs, recours à des saisonniers pour éviter les embauches à temps pleins ...).

Les conditions de travail s’en trouvent particulièrement affectées au quotidien (non respect des ratios d’encadrement, agents affectés à d’autres missions que celles pour lesquels ils sont recrutés, paiement des heures différées de plusieurs mois, baisse des budgets alloués aux activités, absence d’évolution de carrières, plannings communiqués au dernier moment ...).

Face à ces différents enjeux, vos représentants syndicaux sont particulièrement mobilisés :

- participation à la réflexion portée par les instances nationales de la CFDT pour la refonte du cadre d’emploi des ATSEM et à l’enquête Départementale de l’Interco 91 afin de connaître les aspirations de cette profession.

- sensibilisation de la Municipalité sur la précarité des personnels de l’animation (correspondances des 2 septembre et 18 octobre),

- sollicitation de la Municipalité pour que soit établie la liste des agents éligibles aux nouvelles dispositions de résorption de l’emploi précaire (courrier du 9 novembre),

- communication des revendications* des personnels exerçant les fonctions d’animation (correspondances des 22 et 28 Novembre).

* la liste complète des doléances énoncées lors de la rencontre du 15 novembre est consultable sur simple demande de votre part.

Forte mobilisation locale lors de la grève des personnels de l’animation, le 13 octobre

A l’appel de la CGT et de la CFDT, les personnels exerçant des fonctions d’animation ont été invités à se mobiliser ces dernières semaines pour exprimer leur mécontentement suite à la parution du décret du 1er août 2016 qui pérennise des taux d’encadrement jugés dégradants pour leurs conditions de travail et néfastes à un accueil de qualité des enfants.

Près de 80 % des agents concernés de notre Collectivité ont pris part au mouvement national lancé à l’appel de la CFDT le 13 Octobre dernier.

Cette situation sans précédent à Brétigny a conduit la Municipalité à annuler la totalité des activités périscolaires de cette journée.

Elle témoigne d’un malaise profond de cette profession qui se sent peu reconnue et qui, bien que répondant à des besoins permanents, représente une part importante des emplois précaires au sein de la commune.

Dans ce contexte, les sections CGT et CFDT de Brétigny réuniront les Animateurs et Atsem de la Collectivité à participer à une réunion d’information syndicale :

Mardi 15 Novembre de 9 h à 10 h ou de 10 h à 11 h, Salle Kergomard 

Comme nous nous y sommes engagés auprès de ces personnels, il s’agit d’échanger sur les problématiques rencontrées localement concernant la reconnaissance du métier de l’animation et les conditions à réunir pour exercer un service public de qualité.

Nous vous invitons à être solidaires en soutenant nos collègues qui entendent défendre leurs conditions de travail et maintenir un accueil de qualité.

Nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour vous informer des suites et avancées sur ce dossier.

Vos représentants CFDT de Brétigny

L'animation, c'est un métier


QUE CE SOIT DANS LES CENTRES DE LOISIRS OU LES ÉCOLES, LES PERSONNELS EXERÇANT DES FONCTIONS D’ANIMATION SE SENTENT SOUVENT PEU RECONNUS ET VALORISÉS.

LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES A POURTANT RENFORCÉ LEUR RÔLE ÉDUCATIF DE MANIÈRE COMPLÉMENTAIRE A CELUI EXERCÉ PAR L’ÉDUCATION NATIONALE.

C’EST POURQUOI, ILS SE MOBILISENT LE 13 OCTOBRE 2016.


Pour la CFDT, le changement apporté par cette réforme devait constituer une opportunité pour développer des compétences et des emplois à temps complet, professionnaliser et améliorer la reconnaissance des métiers et des agents.


Cela suppose que des choix politiques et financiers soient faits en faveur des enfants et, par extension, des personnels qui travaillent avec eux.


Dans le prolongement de la journée d’action du 5 Septembre 2016, la FEDERATION INTERCO CFDT appelle les personnels exerçant des fonctions d’animation à se mobiliser et à cesser le travail le jeudi 13 Octobre.


Ce mouvement dénonce notamment les effets du décret n° 2016-1051 du 1er Août 2016, lequel pérennise les taux d’encadrement institués lors de la réforme (qui sont d’un animateur pour 14 mineurs de moins de 6 ans et d‘un pour 18 mineurs de plus de 6 ans) dégradants pour les conditions de travail des personnels et néfastes à un accueil de qualité des enfants.


Un préavis de grève national a été déposé en ce sens auprès du Ministre de l’Intérieur afin de couvrir la totalité des personnels (titulaires, contractuels, vacataires...) qui souhaitent prendre part à cette nouvelle mobilisation.


La section CFDT de Brétigny ne manquera pas d’organiser un temps de rencontre dans le courant du mois de Novembre afin d’examiner les problématiques auxquelles ces personnels sont plus particulièrement confrontés et leur prêter main-forte dans la reconnaissance de leur métier pour maintenir un service public de l’animation de qualité.



JE SUIS ANIMATEUR : 
JE SUIS UNE RICHESSE


PREMIÈRE GRÈVE NATIONALE DES AGENTS DU SECTEUR DE L’ANIMATION


Début septembre 2016


A l’instar d’autres organisations syndicales, la CFDT appellent les professionnels de l’animation à une grève nationale ce lundi 5 Septembre 2016 pour manifester contre l’assouplissement des taux d’encadrement des enfants accueillis lors d’activités périscolaires (dés lors qu’elles s’inscrivent dans le cadre d’un Projet Éducatif Territorial).

Le décret n°2016-1051 du 1er Août dernier permet en effet aux Collectivités de pérenniser le taux expérimental institué à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires qui est d’un animateur pour 14 mineurs de moins de 6 ans (au lieu de 10) et d‘un pour 18 mineurs de plus de 6 ans (au lieu de 14) quelle que soit l’activité périscolaire proposée.

Ce décret publié en plein cœur de l’été a pour conséquence d’augmenter la fatigue des enfants et de détériorer les conditions de travail des animateurs et des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles qui interviennent sur ces temps d’activités.

Il s’agit à travers cette première mobilisation de veiller à garantir des conditions de travail de qualité et à assurer une meilleure reconnaissance du métier qui passe notamment par la titularisation de tous les personnels qui répondent à des besoins permanents.

La section CFDT de Brétigny est attentive à la situation des agents de ce secteur qui contribuent de manière active à la continuité éducative entre les différents temps de l’enfant.

A ce titre, un courrier a été adressé à la Municipalité pour connaître ses intentions tant sur la question des taux d’encadrement que sur la situation des agents qui sont maintenus depuis de trop nombreuses années dans des emplois précaires.

Nous vous invitons à être solidaires et aux côtés des agents de l’animation de Brétigny qui entendent défendre leurs conditions de travail et maintenir un accueil de qualité pour les enfants.

LA CFDT S’ENGAGE POUR CHACUN, AGIT POUR TOUS