Retour assemblée générale des personnels de l’animation du 15/11/16


A l’appel des sections locales CGT et CFDT, 45 agents de la Ville de Brétigny se sont réunis le 15 Novembre dernier pour aborder la question des conditions de travail dans l’animation.

Cette rencontre a tout d’abord donné lieu à un rappel du statut des Adjoints Territoriaux d’Animation (décret du 22 décembre 2006) et des Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles (décret du 28 août 1992) qui représentent l’essentiel du contingent des personnels occupant des fonctions d’animation au sein de la commune.

Le 1er cadre d’emploi permet une intégration directe sans concours dans le grade d’adjoint d’animation de 2ème classe.

Le 2nd nécessite d’être lauréat d’un concours pour lequel la CFDT s’emploie, sur un plan national, à en faciliter l’obtention. Il est notamment proposé pour les titulaires du CAP Petite Enfance de pouvoir se présenter à un examen professionnel sur titre. Cette réflexion est portée auprès du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale qui planche actuellement sur la refonte de ce cadre d’emploi. Il s’agit en particulier de régulariser la situation des ATSEM qui interviennent depuis la réforme des rythmes scolaires sur des temps d’animation.

A cet égard, il a été rappelé que le décret du 1er août 2016 autorise désormais les communes disposant d’un Projet Éducatif Territorial à pérenniser les taux d’encadrement (jusqu’ici expérimentaux) fixés à 1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans (contre 10 précédemment) et à 1 animateur pour 18 enfants de plus de 6 ans (contre 14 auparavant). Eu égard à la mobilisation du 13 octobre, la Ville de Brétigny a décidé, pour l’heure, de faire machine arrière.

Il a été enfin évoqué la prolongation du dispositif d’accès à l’emploi titulaire et à l‘amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels prévue par la loi du 20 avril 2016 qui permet de résorber l’emploi précaire dans la fonction publique (agents sous certaines conditions recrutés avant le 1er Avril 2011).

La 2nde partie de cette rencontre s’est attachée, comme nous nous étions engagés à le faire, à écouter les collègues présents afin d’examiner ensemble les problématiques locales auxquelles ils sont actuellement confrontés.

La reconnaissance de leur métier est l’une des principales revendications.

Cela passe notamment par l’intégration d’agents qui exercent cette profession depuis plusieurs années et sont maintenus artificiellement sur des emplois précaires (refus d’intégration, morcellement des contrats, réduction des effectifs, recours à des saisonniers pour éviter les embauches à temps pleins ...).

Les conditions de travail s’en trouvent particulièrement affectées au quotidien (non respect des ratios d’encadrement, agents affectés à d’autres missions que celles pour lesquels ils sont recrutés, paiement des heures différées de plusieurs mois, baisse des budgets alloués aux activités, absence d’évolution de carrières, plannings communiqués au dernier moment ...).

Face à ces différents enjeux, vos représentants syndicaux sont particulièrement mobilisés :

- participation à la réflexion portée par les instances nationales de la CFDT pour la refonte du cadre d’emploi des ATSEM et à l’enquête Départementale de l’Interco 91 afin de connaître les aspirations de cette profession.

- sensibilisation de la Municipalité sur la précarité des personnels de l’animation (correspondances des 2 septembre et 18 octobre),

- sollicitation de la Municipalité pour que soit établie la liste des agents éligibles aux nouvelles dispositions de résorption de l’emploi précaire (courrier du 9 novembre),

- communication des revendications* des personnels exerçant les fonctions d’animation (correspondances des 22 et 28 Novembre).

* la liste complète des doléances énoncées lors de la rencontre du 15 novembre est consultable sur simple demande de votre part.