SANTÉ ET BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

Prévenir et agir pour les agents 
Pour un service public de qualité

L'évolution du travail est telle que la complexité des tâches, leur nombre, la rapidité demandée aux agents dans leur mise en œuvre ont augmenté le stress au travail. Cela va parfois jusqu'à lui faire perdre son sens.
Bien faire son travail est de plus en plus souvent impossible. Et ce qui pèse le plus, c'est de n'avoir pas son mot à dire.
Cette détérioration des conditions de travail, constatée à Brétigny comme ailleurs, n'est pas une fatalité, elle doit être combattue.

Pour la CFDT, tout ce qui concerne la santé des agents et touche aux conditions de travail est toujours prioritaire.
Il est urgent d’agir et de prévenir pour améliorer la qualité de vie au travail.
C’est pourquoi la CFDT s’est engagée dans l’accord relatif à la prévention des risques psychosociaux dans la fonction publique d’octobre 2013.
Localement et faute d’avoir obtenues des données sur le sujet (pas de retour fait aux agents sur l’enquête menée de novembre 2016 à novembre 2017), nous nous proposons de vous consulter prochainement.
Sans préjuger des réponses à nos questions, nous pensons qu’il est de la responsabilité de la commune d’assurer la mise en place d’un service de médecine préventive.

Le bien-être au travail, c’est aussi le RESPECT par la hiérarchie du travail et de ceux qui le font.

Pour améliorer dès maintenant les conditions de travail et redonner
du sens au travail des agents par le dialogue social, la CFDT veut :


• construire des conditions de travail de qualité en améliorant l'organisation du travail et son contenu

• donner la parole aux agents grâce à des espaces d'expression sur leur lieu de travail

• agir sur les réorganisations et restructurations en pesant sur les nouveaux aménagements des services et en exigeant la formation des personnels

• agir sur la santé et la sécurité au travail en s'appuyant sur nos membres désignés au CHSCT pour développer des politiques de prévention.

IL FAUT REDONNER LA PAROLE
AUX AGENTS SUR LEUR LIEU DE TRAVAIL

ET VOUS,  OÙ  EN  ÊTES-VOUS ?


Quelques pratiques organisationnelles potentiellement pathogènes (susceptibles de provoquer une maladie) :

 Les pratiques relationnelles :
Elles assoient la relation de pouvoir
Tutoyer sans réciprocité ;
Couper la parole ;
Utiliser un niveau de verbe élevé et menaçant ;
Faire disparaître les savoir-faire sociaux (ni bonjour, ni au revoir, ni merci) ;
Critiquer systématiquement le physique des agents ;
Utiliser des injures publiques, sexistes, racistes ;
Cesser toute communication verbale (post-it, note de service, courriel) ;
Instaurer des entretiens d'évaluation visant à une déstabilisation émotionnelle.

 Les pratiques d'isolement :
Elles entraînent la séparation de l'agent de son collectif de travail ou d'une partie du collectif, de l'autre clan....
Changement des horaires de repas pour séparer des collègues ;
Omission d'information sur les réunions ;
Omission d'invitation aux réunions concernant l'agent ;
Injonction faite aux autres agents de ne plus communiquer avec la personne désignée ;
Affichage de complaisance pour certains, de rigueur excessive pour d'autres, dans la gestion des horaires ou des temps de pause par exemple ;
Répartition de la charge de travail de manière inégalitaire, en qualité et en quantité ;
Stigmatisation publique d'un ou plusieurs agents devant le reste de l'équipe ;
Management de concurrence stratégique.

 Les règles et pratiques disciplinaires :
La surveillance des faits et gestes peut devenir persécutrice ;
Contrôle des communications téléphoniques ;
Contrôle excessif de la durée de pause, des absences ;
Contrôle des conversations avec les collègues ;
Obligation de laisser la porte du bureau ouverte pour être vu.

 Les pratiques punitives :
Elles mettent les agents en situation de justification constante ...
Refus réitéré des demandes de formation de l’agent ;
Incohérence des procédures de notation et d’évaluation jouant sur les tableaux d’avancement d’échelon et de grade ;
Notes de service systématiques ;
Procédure disciplinaire non fondée ;
Affectation autoritaire dans le service ;
Incitation forte à la mutation ;
Heures supplémentaires non validées et non compensées ;
Vacances imposées ou non accordées au dernier moment ...



RETOUR SUR LA TENUE DU COMITÉ TECHNIQUE DU 5 FÉVRIER 2020


Cette séance s’est tout d’abord attachée à approuver les procès-verbaux des séances des 27 mars et 3 octobre 2019. L’approbation du compte rendu du 14 février 2019 est reportée à une séance ultérieure faute, pour vos représentants, d’avoir eu accès à l’enregistrement de cette séance.

2 autres points étaient inscrits à l‘ordre du jour de cette assemblée :

Le bilan des stages de l’année 2019 (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

529 demandes de stages ont été adressées à la Ville en 2019. 168 stagiaires (dont 129 brétignolais) ont pu être accueillis dans les services en 2019, ce qui est en augmentation par rapport aux 2 années précédentes.

Nous avons souligné la réactivité de la Direction des Ressources Humaines sur le sujet, y compris pour des demandes de dernière minute, qui permet de combler dans certains cas des inégalités sociales. L’accueil de stagiaires nous parait être un élément important d’une politique de service public, notamment pour celles et ceux qui ont pu bénéficier d’une qualification professionnelle à l’issue de leur stage. Une convention avec le Conseil Régional d’Ile-de-France permet d’ailleurs de bénéficier de subventionnement, ce qui nous paraît devoir figurer dans ce rapport annuel. Nous avons également demandé que la distinction entre les stages scolaires (collèges et lycées) et ceux à visée professionnelle apparaissent plus clairement dans ledit rapport. Chacun s’est accordé à dire qu’il faut remercier les services qui se sont rendus disponibles pour accueillir ces stagiaires. Nous avons demandé à ce que les collègues qui sont en capacité de le faire puissent être valorisés et, d’une certaine manière, gratifiés pour leur implication. Monsieur le Maire considère que cette question à vocation à être prise en compte lors de la refonte à venir du Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP). Nous avons enfin voulu attirer l’attention sur la situation d’enfants du personnel qui ne seraient pas brétignolais. Selon la Direction des Ressources Humaines, ces demandes sont, somme toute, marginales (une dizaine d’enfants du personnel ont été accueillis en 2019). Monsieur le Maire considère que les demandes émanant du personnel sont, comme celles émanant de brétignolais, à traiter de manière prioritaire.

Les orientations en matière d’emplois et d’effectifs (Vote contre des 5 élu(e)s CFDT)

Nous avons indiqué que ce point à l’ordre du jour aurait sans doute nécessité une réunion préparatoire pour répondre à nos nombreuses interrogations qui n’ont pas vocation à être abordées en séance. Il nous a été indiqué qu’en raison des élections municipales, le calendrier est particulièrement contraint cette année, ce qui n’a pas permis d’organiser cette rencontre. Une réunion a posteriori est proposée par la Direction des Ressources Humaines.

Vos représentants se sont félicités de l’augmentation du nombre de promotions et d’avancements de grade opérés cette année dans toutes les catégories. Les postes budgétés sont en légère diminution en 2019 (619 postes contre 623 en 2018) malgré les nombreux recrutements consécutifs aux Assisses de la Ville (au détriment vraisemblablement des autres secteurs d’activités). Seuls 83% des effectifs sont pourvus au 1er février 2020, ce qui peut expliquer, en partie, la souffrance rencontrée par certains services. Malgré les engagements pris en 2019 pour augmenter le nombre de postes à temps pleins et réduire la précarité, on constate le même nombre de temps non complet que l’an dernier (39 au lieu de 40 en 2018). La précarité demeure par ailleurs supérieure à la moyenne d’autres villes de même strate (32,4% à la commune contre 22% ailleurs). Nous avons mis en exergue que la moitié des 166 agents contractuels occupent des postes permanents et ont été recrutés au 1er grade de leur filière (administrative, technique ou de l’animation), ce qui permet d’envisager leur intégration directe en tant que fonctionnaires. Monsieur le Maire s’est refusé à réduire de manière structurelle cette situation. Il a indiqué que la stagiarisation des agents contractuels sera examinée au cas par cas. Cette situation préjudiciable pour les agents concernés et à la qualité de notre service public ont conduit vos représentants à marquer leur désapprobation lors du vote de ce point.