Mars 2022 INFO FLASH SPÉCIAL « POUVOIR D’ACHAT »

 SPÉCIAL « POUVOIR D’ACHAT »


 RIFSEEP : il va falloir (toujours et encore) en limiter les dégâts ! 


Nous ne reviendrons pas sur les modalités de mise en place de ce nouveau régime indemnitaire 
dont on nous avait promis une large concertation et qui a été passé en force par la collectivité au 
mois de novembre dernier. Certains d’entre vous nous ont déjà interpellé sur les manques à gagner suite au parti pris de supprimer la prime annuelle et de transférer les crédits correspondants dans la part fixe du RIFSEEP (IFSE). Comme nous vous l‘avions alors indiqué, ces crédits que nous souhaitions sanctuariser se trouvent désormais impactés en cas de maladie ordinaire ou à l’occasion de l’octroi d’aides pour les plus précaires d’entre nous (APL, prime d’activités…).

La concertation sur le Complément Indemnitaire Annuel (CIA) a en revanche débuté à la mi-mars. La Collectivité n’a d’autre choix que de mettre en place cette prime liée au mérité et à la manière de servir. Nous espérons que la somme consacrée à cette part variable dont on nous a rappelé le caractère tout à fait exceptionnel sera bel et bien abondée par des crédits nouveaux. En l’absence de données chiffrées et compte tenu de la porosité entre ces différentes enveloppes, il nous est impossible d’en vérifier la véracité. Notre Organisation Syndicale n’est pas favorable à ce levier managérial car le risque est grand qu’il soit appliqué de manière disparate entre les Services et sera, à n’en pas douter, de nature à diviser les agents entre eux. Pour éviter ces écueils, nous pensons que le CIA doit être appliqué le plus largement possible sans être impacté en cas d’absence. Les agents méritants ne sauraient être pénalisés, une nouvelle fois, s’ils tombent malades. Faites-le savoir lors du questionnaire qui vous sera soumis au mois d’avril prochain. 


 PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE : Qui va piano va sano !  



Vos représentants ont rappelé à la Collectivité ses obligations de tenir un débat sur la Protection Sociale Complémentaire des agents (PSC). Cette dernière a donc présenté ce point lors du Conseil Municipal du 26 janvier dernier. Comme vous le savez, il s’agit de couvrir les risques d’atteinte physique de l’agent appelé communément « Complémentaire Santé » (notamment les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident non pris en charge par la sécurité sociale) ou encore les risques liés à l’incapacité de travail, l’invalidité ou le décès (la perte de salaire liée à ces différents risques) sous la dénomination « Complémentaire Prévoyance ».


Les textes instaurent une obligation pour les employeurs publics territoriaux de financer les couvertures des risques Prévoyance et Santé respectivement à hauteur d’au moins 20% et 50% avant les 1ers janvier 2025 et 2026. La commune attend la parution des décrets du Conseil d’État fixant les montants de référence. 

Lorsque l’on sait que les agents de l’État sont éligibles depuis le 1er janvier dernier à ces prises en charge minimales (les montants de référence les concernant sont donc connus) et que les fonctionnaires territoriaux ne peuvent prétendre à meilleur traitement ; nous regrettons que l’équipe municipale ne soit pas davantage volontariste en la matière. Mesdames et Messieurs les Élu(es), un petit geste en faveur du pouvoir d’achat des agents !


 MAJORATION DES HEURES COMPLÉMENTAIRES : Temps non complet subis et précarité des agents au menu de la Collectivité… 


Comme nous vous l‘avions déjà indiqué, la CFDT a obtenu auprès du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT), la possibilité de majorer les heures complémentaires effectuées par les agents à temps non complet. Il s’agit, en la circonstance, d’une mesure en faveur du pouvoir d’achat des collègues à temps non complet (majoritairement des femmes). Ces contrats à temps non complet - le plus souvent subis - effectuent pourtant régulièrement des heures complémentaires qui sont récupérées ou rémunérées sans être majorées.  Outre le fait d’améliorer le pouvoir d’achat de ces collègues, il s’agit de limiter le recours à ces contrats précaires lorsque cela n’est pas justifié. Il suffit pour cela que la Collectivité en délibère…



 FORFAIT TÉLÉTRAVAIL : Pour ne pas faire des économies sur le dos des agents ! 


Les agents exercent leurs missions en télétravail dans les conditions fixées par le décret du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique (nécessité d’une demande de l’agent, durée de l’autorisation, mentions que doit comporter l’acte d’autorisation...). L’allocation forfaitaire est versée au télétravailleur pour le dédommager des frais engagés qu’il n‘aurait pas à prendre en charge s’il était présent sur la collectivité (chauffage, électricité, mobilier, frais de repas…). Un arrêté du 26 août 2021 fixe le montant du forfait à 2,5 euros par journée de télétravail effectuée dans la limite de 220 euros par an. A l’instar de bon nombre de communes à commencer par celle de Saint-Michel-sur-Orge, il serait temps que la ville de Brétigny délibère sur l’instauration de ce forfait pour, à minima, ne pas impacter le pouvoir d’achat des agents concernés. 




RETOUR SUR LA TENUE DU CHSCT DU 10 FEVRIER 2022


MARS 2022

Compte tenu de la crise sanitaire (avec notamment l’apparition du variant OMICRON particulièrement contagieux), cette assemblée s’est tenue une nouvelle fois en visio-conférence. Elle a été présidée par Monsieur le Maire. Avant que ne soient examinés, les points inscrits à l’ordre du jour de cette séance, vos représentants ont rappelé aux membres de la Collectivité le cadre réglementaire (décret n°82-453 du 28 mai 1982) qui, a bien des égards, n’est pas respecté sur la commune (cf phrases en italiques).

Il en est ainsi sur le nombre de séances du CHSCT qui est fixé au minimum à 3 séances par an. Alors que les préconisations gouvernementales rappellent régulièrement l’impérieuse nécessité de réunir les instances représentatives du Personnel dans le contexte pandémique actuel, la Ville de Brétigny n’a pas jugé utile de rassembler le CHSCT depuis près d’un an (11/03/2021). « Le comité est consulté sur la tenue de tous documents se rattachant à sa mission, et notamment des règlements et de consignes que l’administration envisage d’adopter en matière de santé et de sécurité ». Si nous devons admettre que la Direction Générale des Services veille aujourd’hui à transmettre aux membres de cette instance les décisions prises en ce sens, cela ne saurait dédouaner la Collectivité de présenter chacune d’elle aux membres de cette assemblée.

Bon nombre de points sont inscrits à chaque séance à la demande des représentants du Personnel (par son secrétaire) sans que ceux-ci soient inscrits à l’ordre du jour par la Président de l’instance. Nous avions demandé notamment qu’un point soit fait sur la crise sanitaire ou encore que soient communiquées les démarches engagées par la collectivité en 2021 pour se doter d’un service de médecine professionnelle. « Le secrétaire du CHSCT est consulté préalablement à la définition de l’ordre du jour et peut proposer l’inscription de points à l’ordre du jour. Les questions entrant dans le champ de compétence du CHSCT dont l’examen a été demandé par les représentants titulaires du personnel (…) sont inscrits à l’ordre du jour ».

Nous avons également indiqué notre étonnement que cette séance n’ait pas donnée lieu à l’approbation du compte rendu de la séance du 10 mars 2021. « Après chaque réunion, il est établi un procès-verbal comprenant le compte rendu des débats et le détail des votes. Ce document est signé par le président et par le secrétaire, puis transmis dans le délai d’un mois aux membres du comité. Ce procès-verbal est soumis à l’approbation du comité lors de la séance suivante. Le président du CHSCT doit, dans un délai de deux mois, informer par une communication écrite les membres du comité des suites données aux propositions et avis par le comité ».  Il nous a été indiqué par la Président de séance que cette situation était probablement liée au départ de la Direction des Ressources Humaines le 1er septembre dernier. Chacun appréciera !

Les 3 points inscrits à l‘ordre du jour par le Président de séance ont alors été examinés successivement comme suit :

 

MISE EN PLACE DES REGISTRES SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL (Vote pour des 4 membres CFDT)

Nous réjouissons de cette mise en place demandée par vos représentants lors de la 1ère séance du CHSCT à laquelle nous avions participé en 2019. Nous avions alors demandé (ce qui avait été accepté à l’époque) que chaque séance débute par la lecture des éléments consignés dans lesdits registres pour que les agents s’approprient cet outil sur les différentes unités de travail.

« Un registre de santé et sécurité au travail est ouvert dans chaque service et tenu par les agents. Ce document contient les observations et suggestions relatives à la prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail ». Il est également précisé que « le comité prend connaissance des observations et suggestions relatives à la prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail consignées sur le registre de santé et sécurité au travail ».

L’insuffisance des effectifs sur certains sites étant de nature à créer des risques professionnels ou, à tout le moins, d’impacter les conditions de travail, nous avons demandé que puissent être mentionnées sur ces registres ces situations de sous-effectif. « Le CHSCT peut recevoir compétence pour examiner les questions concernant un plusieurs établissements publics en cas d’insuffisance des effectifs de ces établissements ».

Le recrutement de la Conseillère de prévention le 1er décembre dernier (infirmière de formation et à qui nous présentons nos vœux de bienvenue) est porté officiellement à notre connaissance au cours de la séance. Elle sera notamment chargée de collecter ces observations et suggestions.

Nous formulons aujourd’hui le vœu que le déploiement de ces registres soit désormais rapide pour vous permettre de vous exprimer sur vos conditions de travail et prévenir, autant que faire se peut, les risques professionnels auxquels vous êtes confrontés.

 

PROGRAMME DE PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ET D’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL 2022 (Vote pour par 2 membres, abstention 1 membre, contre 1 membre CFDT)

Ce programme est censé présenter « la liste détaillée des réalisations ou actions à entreprendre au cours de l’année à venir. Il précise, pour chaque réalisation ou actions ses conditions d’exécution et l’estimation de son coût » (aucune information budgétaire n’a été portée à notre connaissance). Il reprend en partie les objectifs de 2021 qui n’ont pu être, peu ou prou, réalisés en raison du contexte sanitaire.

Parmi ceux-ci, il s’agit de la mise à jour du Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUER), de l’organisation de visites de service avec la participation de l’Agent en Charge de la Fonction d’Inspection (ACFI) du Centre Interdépartemental de Gestion (CIG), de renforcer l’étude des accidents de travail et consolider le port des Équipements de Protection Individuels (EPI), de la mise en place de formations (référents d’office, PSC1, SST, gestes et postures ou encore la reprise d’ateliers de réveil musculaire).

Nous avons indiqué que la mise à jour du DUER ne pouvait se limiter à prévenir le risque professionnel lié au télétravail. Nous avons émis le souhait que ce travail soit enrichi par les mesures prises à l’occasion de la crise sanitaire et pour lutter contre les Risques Psycho-Sociaux (RPS) qui constituent des risques professionnels à part entière et concernent tous les agents. Nous avons notamment rappelé les textes qui indiquent que « chaque employeur public réalisera un diagnostic des facteurs de risques psychosociaux, au plus près du terrain, sur la base d’une démarche participative impliquant les agents et leurs représentants. Ce diagnostic partagé et reposant sur l’observation du travail réel sera intégré dans le DUER (…) un plan d’action de prévention des risques psychosociaux sera élaboré au plus tard en 2015 ».

Nous avons également rappelé qu’aucune visite de service n’avait pu se tenir depuis juin 2020. Nous avons donc réitéré nos demandes précédentes qui sont restés, à ce jour, lettres mortes (Maison Émilie Mallet, CCAS, Auguste Delaune, Mik’Ados, 48 rue de la mairie). Nous avons rappelé à ce sujet que le CHSCT est consulté sur « les projets d’aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail et, notamment avant toute transformation importante des postes de travail ». Cela devrait concerner à terme les locaux du CFA et ceux de l’accueil du public en mairie principale.

Nous avons demandé que les représentants du personnel puissent être systématiquement associés en matière d’accidents de travail et non « le cas échéant » comme indiqué dans le rapport.  « Le CHSCT procède à une enquête à l’occasion de chaque accident de service ou de chaque maladie professionnelle. Les enquêtes sont réalisées par une délégation comprenant le président ou son représentant et au moins un représentant des organisations syndicales siégeant au comité. Le comité est informé des conclusions de chaque enquête et des suites qui leur sont données ».

En matière de formation, nous avons aussi rappelé l’obligation qui est faite à la Collectivité d’organiser des sessions pour lutter contre les Risques Psycho Sociaux. L’accord cadre du 22 octobre 2013 et la circulaire du 25 juillet 2014 propre à la Fonction Publique Territoriale (FPT) prévoit une formation obligatoire des encadrants de 2 jours et une sensibilisation auprès de tous les agents d’1 journée.

Nous sommes permis de rappeler que l’objectif du programme de prévention de 2021 qui visait à lutter contre les risques d’alcoolémie ne figurait plus dans ce rapport sans que des explications nous soient données. « Lorsque certaines mesures prévues au programme de prévention n’ont pas été prises, les motifs en sont donnés en annexe au rapport annuel ».

Nous avons une fois encore regretté que la recherche d’une solution pour instaurer la mise en place d’un service de médecine du travail ne figure pas comme l’objectif prioritaire de ce programme de prévention 2022. « Le médecin de prévention est le conseiller de l'administration, des agents et de leurs représentants en ce qui concerne :  L'amélioration des conditions de vie et de travail dans les services ;  L'hygiène générale des locaux de service ; L'adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie humaine ; La protection des agents contre l'ensemble des nuisances et les risques d'accidents de service ou de maladie professionnelle ou à caractère professionnel ; L'hygiène dans les restaurants administratifs ; L'information sanitaire ». Monsieur le Maire nous a indiqué que cette situation n’est pas tant une question budgétaire que de trouver un organisme pour assurer cette prestation. Nous continuerons donc à communiquer à la Collectivité les coordonnées d’organismes qui nous disent pouvoir assurer la prise en charge préventive de nos collègues.

« Le CHSCT peut proposer un ordre de priorité et des mesures supplémentaires au programme annuel de prévention ». La capacité de la Collectivité à prendre en compte nos propositions a entrainé un vote différencié parmi vos représentants. Nous espérons que les plus optimistes d’entre nous (à commencer par le secrétaire du CHSCT) auront été bien inspirés d’accorder leur confiance à l’Autorité Territoriale pour leurs mises en place de manière effective.

 

RAPPORT ANNUEL SANTÉ SÉCURITÉ ET CONDITIONS DE TRAVAIL (Information transmise par la Collectivité sans vote)

46 accidents de travail (concernant 34 femmes et 12 hommes) sont comptabilisés en 2021 soit une augmentation de 60 % par rapport à l’exercice précédent (année sans doute atypique compte tenus des confinements successifs). Faute de pouvoir disposer du nombre de jours d’arrêt, il ne nous a pas été possible de mesurer la gravité de ces accidents (37 accidents de service, 9 de trajets). 61% se sont produits au sein du service Enfance et 44% d’entre eux pour le seul secteur entretien/restauration. Malgré la demande que nous avions formulé lors de la présentation du précédent rapport, les lieux où ces accidents ont été dénombrés n’ont pu être portés à notre connaissance (certains pourraient sans doute justifier des actions correctives). En revanche, il nous a été confirmé que (bien qu’ayant un peu de retard en la matière) chaque accident de travail donne désormais lieu à l’établissement d’un Congé pour Invalidité Temporaire Imputable au Service (CITIS).

Le nombre de jours de formation obligatoire se révèle également plus important qu’en 2020 ce qui souligne l’effort fait pour tenter de rattraper le niveau des exercices antérieurs. 100 agents ont ainsi pu être concernés ce qui représente 246 jours de formation (107 autorisations de conduite, 44 AIPR, 40 FIMO, 32 habilitations électriques, 10 PL marchandises…).

Le recensement des trousses de secours au sein des services a pu être effectué en 2021 par le Conseiller en prévention. Une fiche conseil a été mise à disposition dans chaque pharmacie sans qu’il ait été jugé utile d’en rendre destinataire les membres du CHSCT.

23 chefs de service ont suivi une formation dispensée par le CNFPT lors de quatre 1/2 journées (en distanciel) afin de les aider à accompagner cette nouvelle forme de travail auprès de leurs équipes respectives.

Eu égard à la crise sanitaire, la dotation en équipements de protection (gel hydro alcoolique, désinfectant, masques…) s’est poursuivie en 2021. Nous avons réitéré à cette occasion votre demande de disposer de masques chirurgicaux (plus confortable) plutôt qu’en tissu et de masques FFP2 (pour les personnes vulnérables et agents en contact d’un public non assujetti au port du masque). Le Président de séance nous a indiqué être en phase avec ses responsabilités et assumer pleinement les choix qui ont été faits en la matière.

Pour ce qui est des équipements destinés à réduire la pénibilité et prévenir les troubles musculo squelettiques (souris ergonomiques, baskets coqués, repose-pieds), nous nous sommes faits l’écho d’autres équipements mis à disposition de nos collègues par le Service Développement numérique (casques sans fil, double écran) qui contribuent à cette même finalité.

Nous avons demandé à ce que le mode d’attribution de tous ces équipements soit précisé auprès de tous (et notamment auprès des Chefs de service) et que le rôle de la Conseillère de prévention soit renforcé à ce sujet.

Nous avons demandé pourquoi ce rapport qui faisait précédemment l’objet d’un vote était transmis cette fois aux membres du CHSCT pour information. Le Président de séance nous a informé que cette question serait, pour le coup, apprécié au regard des textes et si notre demande s’avère fondée, ce rapport serait représenté pour avis lors d’une prochaine séance. « Chaque année, le président soumet pour avis au CHSCT un rapport annuel écrit faisant le bilan de la situation générale de la santé, de la sécurité et des conditions de travail » (à suivre).

 

QUESTIONS DIVERSES

En l’absence de réunion préparatoire, seule une dizaine de minutes a pu être consacrée - sous la forme d’un monologue - quant à l’examen des questions diverses que nous souhaitions aborder.

De manière générale :

Pour le Collectivité, la transformation du pass sanitaire en un pass vaccinal n’aurait aucun impact pour les agents.

Le fait de disposer de détecteurs de monoxyde de carbone et de purificateurs d’air (notamment dans les espaces de restauration) n’est pas été retenu à ce stade par la Collectivité au regard des coûts induits pour l’acquisition de ces équipements.


En ce qui concerne le secteur Enfance :

Le déploiement du mobilier de restauration spécifique dans les écoles maternelles a connu un coup d’arrêt avec la crise sanitaire.

La demande de disposer de dates pour des réunions de travail afin d’examiner la question de l’annualisation des agents d’entretien et de restauration ou encore celle visant à renforcer l’attractivité des contrats dans l’animation ne seraient pas de la compétence du CHSCT.


Pour ce qui est du Centre Technique Municipal :

L’achat de bips pour remplacer les digicodes pour accéder au Centre Technique Municipal (déjà sollicité l’an dernier) n’a pas davantage été retenu cette année au niveau des arbitrages budgétaires.

Les travaux visant à sécuriser les quais de déchargement (demandés depuis des années par vos représentants) ont été réalisés - hasard du calendrier - le jour même.

2 prises de service sont actuellement mises en place pour échelonner l’occupation des vestiaires. Les agents disposeraient d’un lieu de restauration chauffé (équipé d’un micro-onde) respectant en tout point les consignes sanitaires.

La problématique de la mise en place de bacs de rétention pour le stockage des hydrocarbures serait actuellement prise très au sérieux.

Afin de ne pas perdre le bénéfice d’un bidon de 600 litres de gel hydro alcoolique (dont la date de péremption est toute proche), il nous a été indiqué que cette question serait traitée sans délai.

L’ensemble des membres du CHSCT (collèges de la Collectivité et du Personnel) s’associent pour remercier Laurence DELAPORTE de sa participation active au fonctionnement de cette instance et lui souhaiter le meilleur pour la suite.


RETOUR SUR LA TENUE DU COMITÉ TECHNIQUE DU 8 DÉCEMBRE 2021

 

                                                                                                 JANVIER 2022


Comme vous le savez, la séance du Comité Technique du 25 novembre a été exclusivement consacrée à la question relative à l’instauration du RIFSEEP. Cette nouvelle séance avait donc pour objet d’examiner les autres points qui n‘avaient pu être abordés lors de cette 1ère assemblée.

En préambule de cette assemblée, vos représentants ont évoqué plusieurs sujets parmi lesquels le départ anticipé pour les veilles de fêtes de cette fin d’année et, eu égard au contexte sanitaire, la nécessité de tenir un prochain CHSCT. Il a été rappelé par la Collectivité que les dispositions antérieures visant à permettre aux agents en service de quitter leur travail une heure plus tôt les 24 et/ou 31 décembre était reconduite et qu’une communication ne manquerait pas d’être faite dans le prolongement de ce Comité Technique. En l’absence de CHSCT depuis le 10 mars, nous avons également demandé à la Collectivité de préciser comment elle envisageait de décliner les dernières préconisations gouvernementales quant à la crise sanitaire (à commencer par le recours au télétravail 3 jours par semaine). Il nous a été précisé qu’un nouveau CHSCT se tiendrait rapidement et qu’en tout état de cause les mesures liées au télétravail au sein de la commune seraient conformes à ces directives.

Ont été alors examinés les points suivants inscrits à l’ordre du jour de cette séance :


Modification du tableau des emplois et des effectifs (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

A tout d’abord été évoquée la création d’un poste de Chargé(e) de projets « aménagement et foncier » au grade d’Attaché. Ont été également portés à notre connaissance 2 ajustements suite à un recrutement pour un poste d’Adjoint au responsable administratif et comptable des Services Techniques (cadre d’emploi des rédacteurs) et à un changement de filière pour la Responsable du secteur ATSEM, entretien, restauration (d’Animateur Principal à celui de Rédacteur Principal). A l’instar de ce dernier poste, nous avons demandé qu’une démarche analogue soit engagée afin de permettre aux agents occupant les fonctions d’ATSEM (qui donnent satisfaction depuis plusieurs années) d’être intégrés au sein de la filière technique.

 

Modification de l’organigramme : rattachement hiérarchique de la direction de la communication à la direction générale des services (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

Nous ne pouvons que nous réjouir de ce changement que nous avions sollicité lors de précédents Comités Techniques. Un service Communication ne peut - comme c’était le cas jusqu’alors - être rattaché hiérarchiquement à un Directeur de Cabinet.

Nous avons profité de la circonstance pour attirer l’attention de la Direction Générale des Services sur les difficultés actuellement rencontrées au sein du service Communication (turn-over important, tensions, système des astreintes, moyens matériels, horaires de travail…) et pour demander qu’un point global sur le fonctionnement de ce service soit fait dans les toutes prochaines semaines. Malgré l’engagement formel pris par la Collectivité, ne figure pas dans ce rapport (comme pour les points suivants) une présentation de l’organigramme concerné.

 

Modification de l’organigramme : rattachement hiérarchique du service de la police municipale à la direction général de services (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

Avec l’inscription de ce point, vos représentants ont découvert que la Police Municipale était rattachée jusqu’alors au Directeur de Cabinet sans pour autant disposer d’un document pouvant en attester. Ce nouveau rattachement dont on nous dit qu’il est lié la montée en puissance du Directeur Général des Services nous interroge également sur la nécessité de revoir le règlement intérieur (pour lequel nous avions unanimement émis un vote défavorable) où il est indiqué que ce service est directement rattaché à Monsieur le Maire.

 

Modification de l’organigramme au sein de la direction des services techniques (Vote contre des 5 élu(e)s CFDT)

Cette modification repose, selon nous, sur un différend non résolu depuis plusieurs années entre la Cheffe du service Animations Ville, Culture et Vie Associative et l’agent Régisseur des évènements de la Ville. Ce dernier est du reste affecté depuis plusieurs mois au fonctionnement du centre de vaccination. Il nous a été indiqué que la reprise des activités festives dans des conditions quasi normales justifient aujourd’hui de le déplacer brutalement au sein du service logistique du Centre Technique Municipal. La crise sanitaire étant hélas loin d’être terminée, nous avons indiqué que nous ne comprenions pas ce changement brutal imposé à cet agent qui s’est exonéré avec un grand professionnalisme depuis plus d’un an à sa nouvelle mission pour que la Ville le remercie de la sorte.

 

Modification de l’organigramme entre la direction des services techniques et le service développement numérique (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

Ce point vise à rattacher hiérarchiquement le poste de référent SIG au sein du service développement numérique qui s’étend désormais à des missions de Chargé de projets à hauteur de 50 % de son activité. Nous nous sommes interrogés sur cette évolution qui n’avait pas été prévue lors de la création de ce service, il y a moins d’un an. Nous avons formulé le vœu que cette modification soit de nature à être accompagnée positivement tant pour l’agent concerné que pour le fonctionnement de ce service particulièrement en souffrance et sous pression en raison de nombreux départs.

 

Les états généraux du personnel pour un dialogue social renouvelé (Vote reporté lors d’un prochain Comité Technique)

Ce point inscrit à la demande de vos représentants a donné lieu à la lecture d’un rapport qui s’inspire de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) ayant pour finalité d’améliorer la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Cela passe notamment par une meilleure reconnaissance des Risques Psycho Sociaux (RPS) dont le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUER) doit y consacrer un volet spécifique. L’objectif est d’augmenter la prise de conscience et la compréhension des enjeux de la qualité de vie au travail et de fournir un cadre qui permette d’identifier les aspects sur lesquels agir en facilitant notamment la prise de parole des agents et le développement d’espaces d’expression. Des organismes comme l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) sont rompus à ce type de démarches et peuvent prêter main-forte aux collectivités qui souhaitent s’engager en ce sens. Le Président de séance souligne l’intérêt de cette démarche et les nombreux échanges à avoir quant au contenu de cette proposition. Il propose, dans ces conditions, de reporter l’avis à rendre sur le sujet lors d’un prochain Comité Technique.

 

La protection sociale complémentaire et la prévoyance des agents communaux (Vote reporté lors d’un prochain Comité Technique)

Ce point a également été inscrit à la demande des représentants du personnel. Comme le prévoit les ordonnances n° 2021-174 et 175 du 17 février 2021, il s’agit d’engager une concertation quant à la redéfinition de la participation de la Collectivité à la Protection Sociale Complémentaire (PSC) et à la Prévoyance des agents. Cette participation est fixée au minimum à 20% du montant du contrat de Prévoyance et à au moins 50% du contrat santé. Suite à la publication de ces textes, le Conseil Municipal est tenu d’organiser avant le 17 février 2022 un débat portant sur les garanties accordées aux agents. Indépendamment du cadre pour se mettre en conformité avec ces nouvelles dispositions, vos représentants ont proposé à la collectivité d’instituer dès le 1er janvier 2022 une participation forfaitaire minimale de 15€ afin de protéger la santé des agents et de 10€ au titre de la Prévoyance. Comme pour le point précédent, le Président de séance a souhaité que ce sujet soit reporté lors du prochain Comité Technique. On ne peut que regretter cet état de fait et constater, une fois de plus, l’absence d’anticipation de la Collectivité sur des points réglementaires qui s’imposent pourtant à elle.

 

Le pass sanitaire et l’obligation vaccinale (Information transmise par la Collectivité sans vote)

Il nous a été indiqué en préambule que les informations tardaient encore à remonter des différents services. Les personnels soumis à la présentation du pass sanitaire concerneraient les services Techniques (16 collègues notamment les gardiens des gymnases), l’Environnement (4 agents), les services du 52 rue de la mairie (7 agents de manière occasionnelle), l’Aménagement et l’Urbanisme (5 collègues) ou encore le service Enfance (quelques agents qui accompagnent les usagers). Il y a peu d’agents soumis à l’obligation vaccinale à l’exception de ceux qui interviennent au Centre de vaccination, au service Senior (6/7 agents) et au CCAS (2 agents). Nous avons réitéré notre souhait que les collègues impactés par ces dispositions soient accompagnés.

La Collectivité indique avoir fait preuve de souplesse pour le pass sanitaire. Elle dit se retrancher derrière les textes et l’avis de la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) pour ce qui est de l’obligation vaccinale.


Les avancements de grade et de promotion interne (Information transmise par la Collectivité sans vote)

29 agents (11 femmes et 18 hommes) ont bénéficié d’un avancement de grade (sur les 90 éligibles) en 2021. Ce chiffre est à comparer avec les avancements de grade enregistrés en 2020 et 2019 qui étaient respectivement de 38 agents (27 femmes, 11 hommes) et 42 agents (26 femmes et 16 hommes).

Le personnel promu au titre de la promotion interne s’établit à 6 agents (4 femmes, 2 hommes) en 2021 (pour 12 dossiers présentés). Seul 1 agent a pu être promu en 2020 et 2019 (qui correspond à 2 hommes) pour respectivement 97 agents (16 dossiers présentés) et 68 collègues (5 dossiers présentés) remplissant les conditions.

Nous avons rappelé que les critères de promotion propres à la Collectivité sont à présenter préalablement en Comité Technique dans le cadre des lignes Directrices de Gestion (LDG). Nous avons également demandé à ce que les agents éligibles qui n’ont pu bénéficier de ces évolutions de carrière en soient informés par courrier avec copie à leurs Chefs de service. Aujourd’hui, les agents concernés le sont par déduction lorsqu’ils ne sont pas reçus par Monsieur le Maire.


Le télétravail (Information transmise par la Collectivité sans vote)

Les modalités des demandes de télétravail ont été définies lors du Comité Technique du 22 juin 2021. La démarche est formalisée par l’agent qui est censé être totalement équipé. Un arrêté nominatif est alors pris par la Collectivité pour officialiser ce nouveau mode d’organisation du travail.

37 demandes ont été, pour l’heure, adressées à la Collectivité. Ces dernières émanent des services suivants : 13 à l’Enfance, 11 au sein de la Direction Générale, 9 aux Ressources Humaines, 2 à l’Aménagement et de l’Urbanisme et 2 aux Techniques. A ce stade, 17 demandes ont été complètement instruites (sont concernés par le lundi : 7 agents, 1 : le mardi, 4 : le mercredi, 1 : le jeudi et 4 : le vendredi). Les 20 autres demandes sont toujours en cours d’instruction (aucune demande ne serait pour l’instant refusée). Cela renvoie naturellement à la problématique des équipements dont il nous a été indiqué que l’acquisition se poursuivrait au titre du budget 2022. Nous avons également attiré l’attention de la Collectivité sur le fait que le formulaire « demande individuelle de télétravail » n’a pas été diffusé dans tous les services.

Faute de temps, il n’a pas été possible, une fois encore, d’examiner tous les sujets inscrits à l’ordre du jour de ce Comité Technique. De nombreux autres points présentés par vos représentants, pour information ou sous la forme de questions diverses, doivent encore donner lieu à un retour écrit de la Collectivité. Force est de constater que, bien qu’un mois se soit écoulé depuis cette séance, nous ne disposons toujours pas de réponses pour chacune d’elle.