RETOUR SUR LA TENUE DU COMITÉ TECHNIQUE DES 10 DÉCEMBRE 2020 ET 4 JANVIER 2021

Deux dates de Comité Technique ont été initialement arrêtées à savoir les 5 novembre et 10 décembre 2020. La 1ère assemblée a été annulée par la Collectivité. Celle du 10 décembre a été maintenue. Les points inscrits à l’ordre du jour de cette dernière assemblée ont nécessité la tenue d’une 2nde séance le 4 janvier 2021. Ces 2 rencontres se sont déroulées en visio-conférence.

 S’agissant du 1e Comité Technique depuis les élections municipales du mois de juin dernier, celui-ci a donné lieu à une déclaration liminaire de notre part dont nous vous avons déjà rendu destinataires appelant à renforcer le dialogue social au sein de la Collectivité.

 Suite à la mutation de notre collègue Régis GUICHARD que nous remercions et à qui nous souhaitons le meilleur, Laurent SOUCHAY et Sophie ECORMIER deviennent respectivement membre titulaire et membre suppléant de notre section au sein de cette instance.

 Le 1er point qui consistait à approuver le procès-verbal du Comité Technique du 5 février 2020 (dont nous vous avons fait un retour, il y a un an) est toujours en cours de finalisation ce qui n’a pas permis de le soumettre à l’approbation de ce Comité Technique.

 Les autres points inscrits à l‘ordre du jour de cette instance, qui ont été successivement examinés, sont les suivants :

 La ligne directrice de gestion en matière d’avancement de grade (Vote contre des 5 élu(e)s CFDT)

L’introduction des Lignes Directrices de Gestion (LDG) prévues par la loi du 6 août 2019 vise à déterminer la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines pour les 6 ans à venir. Le rapport qui nous a été transmis se limite, pour l’heure, au seul cadre juridique de mise en œuvre du processus d’avancement de grade qui prendra effet à compter du 1er janvier 2021. L’agent ne pourra plus désormais saisir la Commission Administrative Paritaire (CAP) en cas de désaccord ce qui nécessite que soient clarifiés les critères qui fondent le choix de la commune en matière d’avancement de grade. L’absence de hiérarchisation des critères et d’éléments objectifs d’appréciation de la valeur professionnelle sont notamment à l’origine du vote négatif exprimé unanimement par vos représentants. La réussite à l’examen professionnel, la place de l’entretien professionnel, la réalisation des objectifs ou encore l’ancienneté sont autant de critères qui ne nous sont pas apparus centraux pour valider le processus proposé. Il est également à regretter que ces éléments n’aient pas permis d’engager le nécessaire dialogue social et de saisir la main que nous avions tendu à ce propos, il y a plus d’un an. L’engagement a néanmoins été pris qu’un nouveau point serait fait en fin d’exercice 2021. En tout état de cause, les Lignes Directrices de Gestion ne sauraient se limiter aux seuls avancements de grade et nous espérons que la Collectivité reviendra prochainement sur tous les éléments à laquelle ces nouvelles notions renvoient (les orientations en matière de promotion et de valorisation des parcours professionnels, l’adaptation des compétences à l’évolution des missions et des métiers, l’égalité entre les femmes et les hommes…).  

Un guide d’accompagnement élaboré par la Fédération Nationale des Centres de Gestion (FNCDG) à l’usage des Collectivités pourrait, à n’en pas douter, permettre de nourrir cette réflexion sur un plan local. 

 Les perspectives d’évolution vers un service développement numérique (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

La question du numérique s’est posée avec une acuité particulière ces derniers mois avec l’apparition de la crise sanitaire. Afin d’accompagner cette évolution, la Collectivité propose de fusionner la cellule développement numérique et le service informatique/téléphonie en une seule entité et de procéder à de nouveaux recrutements. Eu égard aux difficultés de recrutement déjà rencontrés dans ce secteur, la montée en charge ne pourra se faire, de notre point de vue, que progressivement pour ne pas faire peser ce surcroit d’activités aux seuls agents actuellement en poste. L’attention de la Collectivité a été également attirée sur les financements de l’État pouvant aller jusqu’ à 50.000 € pour le recrutement d’un conseiller numérique dont le rôle est de lutter contre « l’illectronisme » dans le cadre de sa stratégie nationale pour une numérique inclusif.

 La mise en place de la brigade action rapide (Vote contre des 5 élu(e)s CFDT)

Ce projet nous a été présenté comme l’un des piliers de la politique municipale pour améliorer le cadre de vie des administrés. Il s’agit « de garantir une grande réactivité d’intervention à partir du signalement d’un problème par la population 7 jours sur 7, toute l’année ».  L’appellation « rapide » nous dérange quelque peu pour les agents qui sont actuellement chargés de cette mission qui nous ont assuré que les délais d’intervention n’excédaient actuellement pas 2 heures en semaine. Le système d’astreinte mis en place les week-ends semble également tout aussi efficace. Il est à craindre que selon la diversité des interventions, les 2 agents concernés ne puissent disposer de toutes les qualifications requises. Cette création se fait -elle à moyens constants ? Ne risquent-elles pas de se faire au détriment d’autres missions ? Comment 2 agents peuvent-ils être mobilisables à tout moment ?  Seront-ils amenés à intervenir seul ? Pourront-ils avoir accès au CTM le week-end ?... Les réponses données nous sont apparues trop imprécises et l’organisation proposée pas assez aboutie pour que nous puissions exprimer un vote autrement que défavorable.

 Le changement de rattachement hiérarchique du service communication (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

Les 4 lignes du rapport porté à notre connaissance précise que ce service jusque-là rattaché hiérarchiquement à Monsieur le Maire passera désormais sous la responsabilité de la Directrice de Cabinet. Il nous est indiqué qu’il s’agit « de mieux coordonner les actions en matière de communication politique et institutionnelle ». Ce changement qui n’en est pas un pour les agents de ce service n’ouvre pas de nouvelles perspectives. L’arrivée d’une nouvelle Directrice du service communication et d’un nouveau Directeur Général des Services aurait sans doute permis d’envisager un tout autre positionnement.

Le projet télétravail, état d’avancement (Vote pour des 5 élu(e)s CFDT)

Il s’agit en la circonstance de faire un point d’étape sur cette réflexion en cours. La Direction des Ressources Humaines qui pilote ce dossier prévoit d’autres rencontres, dans les toutes prochaines semaines, avec les représentants du personnel. L’objectif est d’arriver à un accord cadre et à une délibération prise en ce sens au Conseil Municipal du mois de mars prochain. Un contrat tripartite (agent, chef de service et DRH) portera sur les activités réalisées en télétravail, la fréquence et les horaires de travail, les moyens matériels mis à disposition de l’agent…). Plusieurs aspects nous paraissent devoir former le socle de cet accord (le caractère volontaire, réversible). A contrario, le refus fait à un agent de faire du télétravail devra, à notre sens, être motivé par la Collectivité. Le cadre ne doit pas être trop figé pour pouvoir prendre en compte des situations exceptionnelles auxquelles peuvent parfois être confrontés les agents (parent aidant, maladie, handicap, épisodes neigeux…). Il conviendra également de se prémunir de toute situation d’isolement et de porter une attention particulière à l’environnement du télétravailleur ce qui renvoie notamment à la question du mobilier et des moyens qui lui sont alloués. Nous avons rappelé que des Collectivités comme la Région Ile-de-France, le Conseil Départemental de l’Essonne ou encore la Ville de Saint-Michel-sur-Orge disposent d’une expérience plus ancienne dont il serait peut-être utile de s’inspirer. Cette dernière prévoit notamment les conditions matérielles à attribuer aux agents placés en télétravail (frais de connexions informatiques…).

 La charte des Atsem (Information transmise par la Collectivité sans vote)

Nous avons souligné le caractère positif de la concertation qui a pu être engagée avec les personnels concernés pour concevoir ce document. Plusieurs éléments supplémentaires ont toutefois été portés à la connaissance de la Collectivité, par vos représentants, qui n’ont pas tous trouvé leur traduction dans cette charte. Nous tenons naturellement à la disposition des collègues qui le souhaitent nos différentes contributions sur le sujet. Nous avons manifesté notre étonnement que ce point ne nécessite pas un avis formel de la part des membres du Comité Technique comme ce fût le cas lors de ses précédentes versions (1er mars 2006 et 6 juin 2010). Nous avons eu pour seule réponse de nous fier à l’analyse de la Direction des Ressources Humaines et qu’il s’agit, pour l’essentiel, de clarifier le cadre d’intervention de ces agents et qu’il n’y a rien de véritablement nouveau. En réponse à notre demande, il nous a été précisé qu’une communication a été faite pour informer les parties concernées de sa mise en œuvre à la rentrée de septembre 2020.

 Quelques réponses aux questions présentées par les membres du Personnel

 -Certaines avaient trait à la gestion de la crise sanitaire :

 La prime exceptionnelle versée aux agents est l’une des plus importantes du département (40€/jour en présentiel et 20€/jour en télétravail). Au 31 août, 445 primes ont été versées de manière effective. 357 agents ont perçu l’une et/ou l’autre de ces primes ce qui représente une enveloppe budgétaire de 180.200 €.

 La situation des ATSEM en astreinte pour accueillir les enfants des personnels soignants les week-ends lors du 1er confinement n’a pas été portée à la connaissance de la Collectivité. Nous ne pouvons qu’encourager les agents concernés à s’organiser pour faire valoir leur droit.

 L’ordonnance du 15 avril 2020 autorisant les Chefs de service à réduire, de manière rétroactive, le nombre de jours de congés à hauteur de 5 jours entre le 16 mars et le 16 avril derniers n’a pas été appliquée par la Collectivité ce dont on peut se féliciter.

 L’indemnité forfaitaire de repas demandée par vos représentants faute de pouvoir disposer d’un accès à la restauration, au 2èmetrimestre de l’année 2020, n’a pas été jugée utile par la Collectivité car la plupart des agents ont pu disposer d’un repas servi aux côtés des enfants accueillis. La situation des agents du CTM lors de cette période n’a pas, en revanche, été prise en compte.

Les Autorisations Spéciales d’Absence (ASA) délivrées durant la crise sanitaire ne générant pas de RTT, le décompte est actuellement en cours de contrôle et sera prochainement porté à la connaissance des agents concernés.

 -D’autres thématiques ont également pu être abordées :

 La Mairie a été fermée au public les deux samedis d’après Noël et du Jour de l’an sans que cela ne génère de difficultés particulières aux administrés. Les agents du Pôle Accueil Population ont donc pu bénéficier de leurs week-ends. Des propositions pourront être formulées, de manière analogue, lors des permanences à venir de cette année civile 2021.

Les différents Services ont pu également être fermés au public une heure plus tôt les 24 et 31 décembre ce qui a été fort apprécié par les agents.

 Les avancements de grade et de promotion interne en 2020 s’établissent de la manière suivante :

-           sur 105 agents remplissant les conditions d’un avancement de grade, 38 ont pu en bénéficier,

-           sur 97 agents pouvant bénéficier d’une promotion interne, seul 1 agent a pu être promu.  

Le Régime Indemnitaire des Directeurs et Adjoints des Accueils Collectifs de Mineurs (ACM) a été revalorisé à compter du 1er avril dernier respectivement à hauteur de 160 € et 130 € bruts mensuels. Chaque agent concerné recevra prochainement une lettre explicitant le montant de la prime qui lui est versée.

 L’annualisation du temps de travail des agents d’entretien et de restauration a été abordée avec vos représentants lors d’une réunion le 6 mars. Ce travail n’a pu donner lieu à un nouvel échange. L’examen sera repris au cours de l’année 2021.

 


RETOUR SUR LA TENUE DU CHSCT DES 26 NOVEMBRE ET 9 DECEMBRE 2020

Ce CHSCT dont l’ordre du jour n’a pu être éclusé le 26 novembre a donné lieu à une séance supplémentaire le 9 décembre dernier. Ces 2 rencontres se sont tenues en visio-conférence avec la participation de nouveaux élus représentant le collège de la Collectivité suite aux dernières élections municipales.

Le procès-verbal du CHSCT du 5 mars 2020 dont nous vous avons déjà fait un retour au Printemps n’ayant pas été établi par la Collectivité, celui-ci n’a pu être validé lors de ces 2 séances de fin d’année.

Il a été fait état du recrutement de notre nouveau collègue Monsieur Christophe GUILLEMIN - en tant que Conseiller de prévention - dont le poste était vacant depuis un an.

Outre les points inscrits à l’ordre du jour, de nombreuses questions préparées par vos représentants ont été posées lors de ces rencontres.

Gestion de la crise sanitaire (Information transmise par la Collectivité sans vote)

Les 2 collèges (représentants de la Collectivité et du Personnel) soulignent unanimement l’engagement dont ont fait preuve les agents durant la crise sanitaire. Reconnaissant volontiers que tout n’était pas parfait, la Collectivité s’est engagée désormais à mieux informer les membres du CHSCT sur les mesures prises. L’information faite lors de la séance du 9 décembre, d’un cas positif observé la veille chez un enfant de grande section à la crèche « Les Petits Pas », est de ce point de vue nouveau et à souligner. Un message sera par ailleurs délivré par la DRH à tous les agents sur la conduite à tenir en présence de cas positifs et en tant que cas contacts à la Covid-19 (communication d’un protocole sanitaire). Monsieur le Maire ne s‘explique pas - qu’à ce jour - des difficultés d’approvisionnement soient encore à l’origine de l’absence de gants jetables pour certains personnels du secteur de la Petite Enfance. En revanche, celui-ci ne prévoit pas d’étendre la fourniture de masques chirurgicaux au personnel (100 agents sur 600 en disposent actuellement) pour des raisons qui tiennent pour l’essentiel à « l’impact environnemental » qui en découlerait. Nous avons rappelé que tous les agents dits « vulnérables » (susceptibles de développer une forme grave au virus) sont tenus d’en disposer. Il est rappelé que ces agents sont placés en télétravail ou doivent faire l’objet d’une protection renforcée si cela s’avère impossible. Ils peuvent également bénéficier d’une Autorisation Spéciale d’Absence (ASA) sur présentation d’un certificat d’isolement délivré par leur médecin traitant sans être pénalisés financièrement.  A notre demande, une attention plus grande sera également portée aux conditions de travail des agents du CTM (usage de bips pour les accès extérieurs, prise de service échelonnée, lieu de restauration chauffé). L’absence de campagne de vaccination contre la grippe au niveau de la commune est, dans le contexte actuel, déplorée par les représentants du Personnel. Monsieur le Maire ne manquera pas de faciliter toute campagne de vaccination contre la Covid-19, sur la base des éléments définis sur un plan national, aussi bien pour les administrés que pour le personnel communal. Pour sa part, la DRH ne manquera pas de communiquer ultérieurement des éléments chiffrés sur la gestion de la crise sanitaire aux membres des 2 collèges du CHSCT.

 Le projet télétravail (Vote pour des 6 membres représentant le Personnel)

Les membres représentant le Personnel ont été sollicités pour émettre un avis sur la base d’un compte rendu technique ayant trait au développement de ce mode d’organisation. A ce stade, il est prévu de différencier l’équipement à mettre à disposition selon l’activité de l’agent. Le recours au télétravail est-il régulier, rendu nécessaire par la mobilité de l’agent ou encore occasionnel (fourniture d’un ordinateur portable individuel, affecté à un usage collectif au sein d’un service, ponctuellement prêté par le service informatique) ? Nous avons souhaité rappeler que parler télétravail c’est se pencher plus largement sur l’organisation du travail au sein de tous les Services communaux. Nous avons notamment souhaité être associés à la liste des missions qui seront éligibles au télétravail. Par définition, aucune activité ne peut être exclue de ce nouveau mode de travail. Il est de nature à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle en réduisant les déplacements. Il nécessite de construire un nouveau type de collaboration entre le responsable hiérarchique et l’agent qui repose sur une confiance réciproque.

Cet écueil est à rapprocher de celui qui peut distendre le lien social de l’agent avec le reste de l’organisation. Un questionnaire destiné à avoir un 1er retour d’expérience sur le travail à distance, effectué à Brétigny durant la crise sanitaire, sera prochainement distribué aux agents concernés. Un Accord National Interprofessionnel (ANI) a été signé le 26 novembre dernier dont les représentants du Personnel invite la Collectivité à prendre connaissance. Cette première présentation ne saurait donc être conclusive. La Collectivité s’est engagée à associer les représentants du personnel dans les toutes prochaines semaines en vue d’aboutir à un accord collectif au mois de mars 2021.

 Les visites de services effectuées en juin 2020 pour la mise à jour du Document Unique d’Évaluation des Risques (Information transmise par la Collectivité sans vote)

Il est fait référence ici aux visites effectuées, à la demande des représentants du Personnel, dans diverses structures municipales (Centres de loisirs Orme Fourmi/Saint-Pierre, PAP, CTM, réfectoires Jacqueline Auriol/Rosa Parks). Les observations énoncées par l’Agent Chargé de la Fonction d’Inspection (ACFI) détaché par le Cendre Interdépartemental de Gestion (CIG) de la Grande Couronne sont globalement satisfaisantes. Faute de pouvoir présenter en séance les comptes rendus établis par les représentants du Personnel pour chacune de ces visites, ceux-ci seront communiqués aux nouveaux membres représentant le collège de la Collectivité afin de lister les points de vigilance restant à traiter. Une demande visant à prendre connaissance de la mise à jour du Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER) par vos représentants est actuellement en cours d’instruction par la Direction des Ressources Humaines.

 La Charte des ATSEM (Information transmise par la Collectivité sans vote)

Ce document est le fruit d’un long travail concerté avec les agents et Directeurs des écoles concernés. II a déjà fait l’objet d’une présentation auprès de quelques membres représentants du Personnel lors d’une réunion le 23 juin 2020. Quelques remarques énoncées, à cette occasion, ont déjà pu être prises en compte (le non-remplacement d’un agent gréviste, le fait de pouvoir bénéficier d’Heures Mensuelles d’Information syndicale, l’évolution des textes au niveau de la carrière…). Les membres du CHSCT sont invités à se reporter aux remarques formulées dans le compte-rendu établi par les représentants du personnel à la suite de cette réunion de travail. S’agissant d’une charte spécifique à un corps de métier, le rappel exhaustif des droits et obligations des fonctionnaires ne nous parait nécessaire sauf à considérer que ces règles ne sont actuellement pas respectées. Les horaires de travail, par définition, fluctuants n’ont pas davantage leur place d’autant que ceux mentionnés dans ce document n’ont jamais donné lieu à une présentation en Comité Technique. Nous avons également attiré l’attention de la Collectivité sur l’avancée de l’heure de la sieste des Petites Sections qui se déroulerait désormais - pour partie - sur un temps municipal. Outre les problèmes de responsabilités qu’elle génère avec l’Éducation Nationale, cette disposition n’est pas applicable en l’état faute de pouvoir disposer de suffisamment d’agents municipaux durant la pause méridienne.

 Quelques réponses aux questions présentées par les membres du Personnel

L’arrivée du Conseiller de prévention va permettre de traiter des demandes en suspens comme la mise à disposition auprès des agents (dans chaque unité de travail), des Registres de Santé et de Sécurité au Travail (RSST) ou encore, en lien avec les Services concernés ; la réfection des quais de déchargement et la recherche de solutions adaptées pour le stockage des hydrocarbures au CTM. La DRH s’est engagée à trouver des solutions pérennes en 2021 à ces différentes thématiques devenues anciennes. 

 Nous avons également rappelé la Collectivité à son devoir de protéger ses agents contre les risques d’agression dont de tristes évènements nous en rappellent la nécessité (circulaire du 02/11/2020) ainsi qu’à son obligation de mettre en place un service de médecine professionnelle et préventive (décret n°85-603 du 10 juin 1985). La DRH prévoit sur ce dernier sujet de relancer, dans les toutes prochaines semaines, une offre d’emploi pour un poste de médecin du travail à temps non complet.  

 Parallèlement, nous avons indiqué à la Collectivité qu’elle s’expose à d’importantes sanctions financières (jusqu’à 1% de la rémunération brute annuelle de l’ensemble de ses personnels) si elle n’établit pas d’ici au 30 juin 2021 un plan d’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

 La question du maintien des animateurs sur leur site d’affectation entre 2 interventions s’est également invitée, lors de cette séance, en raison de récentes dispositions prises ne prenant pas en compte les contraintes liées à la fonction de ces agents.

 Nous avons enfin réitéré notre demande de présenter l’enquête réalisée, avec votre concours, sur la Qualité de Vie au Travail (QVT) dans les différents services de la Ville et de pouvoir aborder la question du dispositif à mettre en place pour le signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d’agissements sexistes au sein de la commune. Ces différents points devraient être inscrits, par Monsieur le Maire, à l‘ordre du jour du prochain CHSCT.